ISSN-L : 2617-0051
Contrairement à Platon qui, dans La République, donnait au plaisir une certaine note dépréciative, le faisant passer pour un signe de perversion morale et donc de contre- éducation, chez Aristote, ce concept connaît un exceptionnel regain d’intérêt. Pour Aristote, en effet, vu que toute activité humaine est toujours accompagnée de plaisir, et qu’il reste fondamental pour une meilleure vie éthique et théorétique, alors on devrait en tenir compte dans l’éducation de base des jeunes aristocrates. Dès lors, le plaisir se présente, chez le Stagirite, comme un facteur déterminant dans l’éducation du citoyen. Cela implique que le plaisir d’imitation et le plaisir musical constituent des instruments pour l’éducation des jeunes. Dans cette étude, à travers une démarche exégético- critique, nous montrerons que le plaisir représente un principe clé dont la considération dans le plan éducatif s’avère impératif pour une éducation authentique dans la cité.
Contrary to plato, who in the Republic give to pleasure in a certain depreciative note, showing it as a sign of moral perversion and so against-education, with Aristotle this concept know an exceptional renewal interest. According to Aritotle indeed, saw that every humain activity is always followed of pleasure and remains fundemental for a theorotical as well as a better moral life, thus, pleasure has to be taken into account as in the basic aristocratic joung education. The pleasure is presented by the Stagirite as a decisive factor in the citizen’s education. It implies that the pleasure of imitation and musical, constitute some instruments for young people’s education. In this study, through an exegetico-critical approach, we will show that the pleasure represent a key principle that the consideration in the educational plan is proved to be imperative for an authentic education in the city.
Aristote – Bien – Éducation – Imitation – Musique – Plaisir – Souverain bien
François Koudou OZOUKOU
Université Alassane Ouattara ozoukou@hotmail.fr