Revue AGATHOS

AGATHOS

ISSN-L : 2617-0051

Résumé

La femme, dans les philosophies aristotélicienne et spinozienne, se réduit à un objet de désir sexuel. Source de convoitise, de haine et d’instabilité sociale, elle est une espèce incomplète ou imparfaite, contrairement à l’homme qui est un être parfait et complet. Pour tout dire, la femme est un être sans âme, car incapable de procréer sans la semence masculine. Ces caractéristiques constituent, pour ces deux philosophes, des motifs suffisants pour qu’elle soit exclue de la vie politique. De telles philosophies, aux relents misogynes, ne peuvent avoir une audience favorable dans les sociétés contemporaines où les femmes et les hommes se partagent les responsabilités politiques. Ce progrès est à mettre à l’actif de la philosophie du genre qui a énormément influencé les mouvements féministes qui luttent, de nos jours, pour la promotion du genre.

Abstract

The woman, in the Aristotelian and Spinozian philosophies, is reduced to an object of sexual desire. Source of greed, hatred and social instability, it is an incomplete or imperfect species unlike the man who is a perfect and complete being. To be honest, a woman is a soulless being, unable to procreate without sperm. These characteristics constitute, in the light of these two philosophies, sufficient grounds for it to be excluded from political life. Such philosophies, with anti-feminist or misogynistic hints, can not have a favorable audience in contemporary societies where women and men share the share of the political market. This progress can be attributed to the philosophy of gender which has greatly influenced the feminist movements that are struggling today to promote gender.

Mots-clés

Citoyenneté – Droits de l’homme – Féminisme – Inégalité – Misogynie – Philosophie du genre – Promotion du genre

Auteur(s)

NAMAN Seni Berni
Université Alassane Ouattara yvantrsor.berni@yahoo.fr

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