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Contrairement à Platon qui, dans La République, donnait au plaisir une certaine note dépréciative, le faisant passer pour un signe de perversion morale et donc de contre- éducation, chez Aristote, ce concept connaît un exceptionnel regain d’intérêt. Pour Aristote, en effet, vu que toute activité humaine est toujours accompagnée de plaisir, et qu’il reste fondamental pour une meilleure vie éthique et théorétique, alors on devrait en tenir compte dans l’éducation de base des jeunes aristocrates. Dès lors, le plaisir se présente, chez le Stagirite, comme un facteur déterminant dans l’éducation du citoyen. Cela implique que le plaisir d’imitation et le plaisir musical constituent des instruments pour l’éducation des jeunes. Dans cette étude, à travers une démarche exégético- critique, nous montrerons que le plaisir représente un principe clé dont la considération dans le plan éducatif s’avère impératif pour une éducation authentique dans la cité.
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Décembre 2018